Intervenants :
Antoinette Baujard (Professeure de Sciences Economiques, Université Jean Monnet de Saint-Étienne et GATE)Jérôme Lang (Directeur de recherche, LAMSADE, Université Paris Dauphine - PSL)
Marie-Anne Cohendet (Professeure de droit constitutionnel et de droit de l'environnement, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Laurence Boffet (Vice-présidente de la Métropole de Lyon à la Participation et initiatives citoyennes)
Cédric Villani (Mathématicien français)
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Le Sénat Italien a changé de mode de scrutin en 2017 ; le Royaume-Uni a failli le faire en 2011, le président de la République française a promis qu'une réforme de l'élection de l'Assemblée Nationale aurait lieu avant 2022 ; le parti La République en Marche a adopté le « jugement majoritaire » il y a quelques mois ; la ville de Fargo au Dakota du Nord a adopté le vote par approbation en 2018 ; la ville de Grenoble a adapté en 2017 le mode de scrutin associé à la procédure d'allocation des budgets participatifs de ses quartiers.
Ces choix reposent des débats relatifs à la frustration des électeurs faisant face au dilemme entre vote d'expression et vote utile, ou sur l'arbitrage entre l'importance de la représentation et celle d'avoir une majorité forte, sur les impacts propres à chaque mode de scrutin. Avec un autre mode de scrutin, les problèmes de représentativité seraient-ils résolus ? Serions-nous plus enclins et plus heureux d'aller voter ? Les résultats seraient-ils différents ? Par un regard croisé des sciences économiques, informatiques, juridiques, politiques, de militants et de personnalités politiques, cette session invite à imaginer des méthodes de vote alternatives, comparer leurs effets et se donner les moyens de bien les choisir.
Cette session ne vise pas à traiter de démocratie délibérative mais à discuter des modalités du renouveau de la démocratie électorale.
Date :
Jeudi 19 novembre14:00 - 15:30