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Le constat d’un besoin de financement croissant pour la prise en charge de la dépendance des personnes âgées est largement établi. Les propositions du rapport Libault de 2019 évaluaient à horizon 2030 les dépenses publiques nécessaires au financement de la dépendance autour de 1,6% du PIB, soit près de 35% de plus qu’en 2018. D’autres travaux de la DREES évaluaient, à horizon 2060, un doublement des dépenses rapportées au PIB, avec une forte augmentation des besoins entre 2030 et 2045 pour des raisons démographiques.
Comment financer ces nouveaux besoins alors même que la sécurité sociale est déjà gravement déficitaire ? Pour des raisons de principe relatives à l’équité et à la solidarité, les différents rapports publics sur ce sujet (rapport Libault 2019, rapport du CESE 2024, rapport des 3 Hauts Conseils 2025) tendent à privilégier des recettes publiques additionnelles, malgré le poids déjà élevé des prélèvements obligatoires en France.
Le marché privé de l’assurance dépendance est relativement peu développé en France, mais c’est aussi le cas dans les autres pays comparables. Les explications avancées à cette « faille de marché » sont multiples (CAE, 2016) : aides informelles, asymétries d’informations conduisant à un phénomène d’anti-sélection, incertitudes sur l’évolution à long terme de la prévalence et du coût de la dépendance…
Sans solution nouvelle de financement, publique ou privée, l’accroissement du fardeau reposera inexorablement sur les personnes âgées dépendantes et leurs familles…
Date :
Mercredi 5 novembre14:00 - 15:30
Avec le soutien :

Lieu
15 Quai Claude Bernard, 69007 Lyon