L’augmentation du prix des produits énergétiques importés (gaz et pétrole) et de certaines matières premières à partir de la fin 2021 et sur l’année 2022 correspond à une dégradation des termes de l’échange qui est l’une des causes de la crise inflationniste encore en cours. Cette augmentation constitue un prélèvement sur l’économie française qui réduit en conséquence le revenu distribuable aux agents. Qui doit et qui peut payer ce prélèvement ? L’Etat ? mais cela alourdirait la dette publique déjà importante. Les entreprises ? Mais cela dégraderait leur situation financière et affaiblirait l’investissement et l’emploi. Les ménages ? Mais lesquels précisément ? Les mécanismes institutionnels comme l’indexation des prestations et du salaire minimum sur l’inflation ne contraignent-ils pas fortement le mode de financement du prélèvement extérieur ? Les modalités de l’absorption du prélèvement peuvent être lourdes de conséquences sur les perspectives de croissance. La session abordera ces diverses questions, et s’intéressera aux singularités éventuelles de l’économie française dans les modalités de cette absorption et leurs conséquences.

Trésor éco  a sélectionné pour vous :

 * Répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiques par Guillaume Clavères, 07 décembre 2022 

La Banque de France  a sélectionné pour vous :

 * Tribune d’Agnès Bénassy-Quéré : Marges au pas de course ?

 * La Chine allège sa facture énergétique grâce au pétrole russe décoté par Karine Ishii Camille Macaire Arthur Stalla-Bourdillon, Bloc-notes Éco, Septembre 2023

 * Dynamique et implications de la récente hausse des prix du blé par Raj Rajesh Paul Vertier Thibault Lemaire Arthur Stalla-Bourdillon Aude Le Métayer, Bloc-notes Éco, Décembre 2022