Le travail à l'heure de l'Anthropocène : Travailler Plus, Travailler moins, Travailler mieux ?

 

Intervenants :

Maëlezig Bigi (Maitresse de conférences en sociologie, Conservatoire national des arts et métiers)
Thomas Coutrot (Chercheur associé, Ires)
Pierre-Noël Giraud (Professeur émérite d'économie, Mines Paris et Paris Dauphine)

Modérateur :

Céline Mouzon (Journaliste, Alternatives économiques)

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Le compromis social fordiste reposait sur une étroite corrélation entre la croissance, l’emploi, et l’amélioration des conditions de vie matérielle permises par l’invention d’une « propriété sociale ». Son corolaire était, de manière plus ou moins explicite, l’acceptation de conditions de travail tayloriennes, fondées sur une hiérarchie stricte, et une absence complète d’autonomie au travail, et de « sens » du travail conçu comme « prescrit ». Ce compromis est révolu. Révolu, peut-être, car les conditions macroéconomiques de ce compromis ont été rompues. Révolu, sans doute, par que l’insoutenabilité écologique de la croissance fordiste est maintenant un fait scientifiquement acté : on ne peut plus conditionner l’amélioration du sort des travailleurs à la simple « hausse » de la productivité, de la croissance, de l’emploi… et il n’est pas davantage possible de traiter aujourd’hui la question de la souffrance au travail en promettant simplement de le « réduire » (sans gain de productivité ce sera bien plus compliqué…).

C’est pourquoi il est grand temps d’ouvrir la boite noire : que faut-il reconquérir dans l’acte de travail pour qu’il soit en lui-même porteur de sens, émancipateur, et objet de réflexion commune ? Comment adapter notre manière d’agir, et donc de travailler, en temps d’anthropocène ?


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 * Dossier - Le rapport au travail

Date :

Mercredi 15 novembre
16:00 - 17:30

Lieu

Salle : Lyon 2

Grand Amphithéâtre


4 bis, rue de l’Université - 69007 Lyon

Accès

Tram : 
Ligne: 1 -arrêt Rue de l'Université


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