Intervenants :
Patrick Artus (Économiste, membre du Cercle des Économistes)Benoît Coeuré (Président, Autorité de la Concurrence)
Jean Pisani-Ferry ( Senior Fellow, Bruegel)
Christian Noyer (Gouverneur de la Banque de France)
Xavier Ragot (Président, OFCE & Directeur de recherches, CNRS)
Ignazio Visco (Gouverneur de la Banque d'Italie)
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Les Banques Centrales pourraient être tentées, après la crise, de revenir à leurs objectifs et à leurs moyens d'action traditionnels: contrôle de l'inflation par les politiques monétaires conventionnelles, c'est-à-dire essentiellement par le maniement des taux d'intérêt à court terme. Mais la crise a révélé le besoin que les Banques Centrales jouent un rôle très élargi:
- supervision des banques, avec l'information privilégiée sur la situation des banques dont elles disposent ;
- participation à la supervision "macro-prudentielle" des pays et des politiques économiques ;
- stabilisation des prix des actifs (obligations, et même au-delà), en raison de l'incapacité des marchés financiers à fixer des prix raisonnables pour beaucoup de classes d'actifs (échec de la "discipline de marché").
Les Banques Centrales voudront-elles assurer ce rôle élargi? Accepteront-elles d'intervenir sur les marchés des actifs financiers autres que les titres à très court terme, malgré leurs réticences connues (aléas de moralité, capacité à fixer des "bons" prix)? Y a-t-il alors risque de conflits d'intérêts ou de conflits d'objectifs?
Date :
Vendredi 9 novembre14:30 - 16:00
Avec le soutien :
Lieu
69003 Lyon
Accès
Métro
B arrêt Place Guichard
Bus
C4 – C14 arrêt Saxe–Préfecture
Tram
T1 arrêt Palais de Justice - Mairie du 3e
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