Intervenants :
Marc Ivaldi (Directeur d'Etudes EHESS, Toulouse School of Economics)Yves Crozet (Professeur émérite Sciences Po Lyon ; Laboratoire Aménagement Économie Transports)
Hervé Mariton (Député de la Drôme)
Pierre Messulam (Directeur de la stratégie de la SNCF et ancien directeur de la mission TGV Rhin-Rhône)
Valérie Rabault (Ex députée PS)
Marta Sanchez-Borras (Chef de projets du Département des Transports Ferroviaires du CENIT – Centre d’Innovation du Transport (Espagne))
Modérateur :
Jean-Paul Chapel (Éditorialiste et présentateur des chroniques et journaux télévisés, France 2)Découvrir le Thème
Le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) associé au Grenelle de l'environnement, envisage de lancer la construction de 2500km de nouvelles lignes ferroviaire à grande vitesse en France, à l'horizon 2020. Ce projet est présenté comme une triple contribution, à la croissance économique tout d'abord, à l'aménagement du territoire ensuite, et à la protection de l'environnement enfin compte tenu des faibles émissions en CO2 du TGV. Ces trois postulats méritent d'être interrogés. Sur le plan économique, compte tenu de la contrainte budgétaire qui pèse sur les finances publiques, est-il possible de financer près de 75 milliards d'investissements nouveaux en une dizaine d'années? Et si oui, quelles en seraient les retombées économiques réelles ? Les perspectives d’ouverture à la concurrence du réseau à grande vitesse peuvent-elles changer la donne dans un contexte du développement du transport aérien ? Il est aussi nécessaire de s'interroger sur les impacts territoriaux: aménagement ou déménagement du territoire ? Des questions se posent aussi sur la dimension environnementale, notamment si on s'intéresse aux nombres d'années d'exploitation nécessaires pour compenser les émissions de CO2 liées à la construction.
Date :
Jeudi 10 novembre14:30 - 16:00
Lieu
69005 Lyon