Patrick Artus
Conseiller économique de Natixis et Professeur, PSE
Benoît Coeuré
Président, Autorité de la Concurrence
Pierre Jaillet
Chercheur associé à l’IRIS
Florence Pisani
Directrice de la recherche économique, Candriam
Natacha Valla
Doyenne de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po
Marie Dancer
La Croix
On observe depuis la crise de 2008-2009 des modifications très importantes du fonctionnement de l’économie :
- même lorsque les économies se rapprochent du plein emploi, les salaires ne croissent pas plus vite et l’inflation n’augmente pas (la « fin des Courbes de Phillips»)
- même à long terme, une création monétaire plus rapide n’entraîne pas une inflation plus forte (la « fin du monétarisme »).
Il faut donc se demander d’une part, d’où viennent ces ruptures dans le fonctionnement de l’économie, si elles sont durables ; d’autre part comment elles influencent le choix des politiques monétaires par les Banques Centrales. Les Banques Centrales peuvent-elles conserver des objectifs d’inflation, utiliser des Règles de Taylor (liant les taux d’intérêt à l’inflation et au taux d’utilisation des capacités de production ou au taux de chômage) si l’inflation ne revient pas en seconde moitié des cycles d’expansion et si la politique monétaire n’a pas d’effet sur l’inflation ? Que deviennent alors les objectifs légitimes des politiques monétaires ?
Document proposé par Patrick Artus
L’expérience de politique monétaire très expansionniste depuis 2008 dans les pays de l’OCDE, et les trajectoires économiques des pays de l’OCDE, conduisent à s’interroger sur les fondements théoriques des politiques monétaires. Quelles sont les questions posées ? [...]
Journées de l’Economie
Fondation Innovation et Transitions
3, Place de la Bourse
69002 Lyon
Email : jeco@fpul-lyon.org
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