Philippe Aghion
Professeur au Collège de France, Chaire «Institutions, Innovation, et Croissance»
Patrick Artus
Conseiller économique de Natixis et Professeur, PSE
Agnès Bénassy-Quéré
chef économiste de la direction générale du Trésor
James Galbraith
Lloyd M. Bentsen Jr. Chair of Government/Business Relations at the Lyndon B. Johnson School of Public Affairs, the University of Texas at Austin
Jean-Olivier Hairault
Professeur de sciences économiques à l'Université Paris 1, Directeur de PSE
Alexandra Roulet
Professeur d’économie à l’INSEAD
Alexandre Saubot
PDG du groupe Haulotte
Jean-Paul Chapel
France 2
La France (ou l’Italie) a parfaitement le droit d’avoir des préférences sociales différentes de celles des autres pays de l’OCDE en ce qui concerne :
· la générosité de la protection sociale ;
· le rôle de l’État ;
· le partage des revenus et le fonctionnement du marché du travail.
De ces préférences sociales différentes, il résulte en France (et en Italie) :
· une pression fiscale plus élevée que dans les autres pays de l’OCDE, en particulier sur les entreprises ;
· un partage des revenus plus favorable aux salariés, donc une profitabilité et une rentabilité du capital plus faibles que dans les autres pays de l’OCDE.
Il faut cependant, accepter que cela signifie, dans un Monde globalisé, avec parfaite mobilité des capitaux, une perte d’investissement, de capacité de production, d’emplois dans le secteur exposé à la concurrence au profit des autres pays de l’OCDE.
Le modèle français est-il alors soutenable ? Est-il possible que au moins le modèle européen converge vers le modèle français ?
France – Italie : ces deux pays peuvent légitimement avoir des préférences sociales différentes, mais il faut en assumer les conséquences dans une économie mondiale globalisée
La France et l’Italie ont parfaitement le droit d’avoir des préférences sociales différentes de celles des autres pays de l’OCDE en ce qui concerne :
• la générosité de la protection sociale ;
• le rôle de l’Etat ;
• le partage des revenus et le fonctionnement du marché du travail.
De ces préférences sociales différentes, il résulte en France et en Italie :
• une pression fiscale plus élevée que dans les autres pays de l’OCDE, en particulier sur les entreprises ;
• un partage des revenus plus favorable aux salariés, donc une profitabilité et une rentabilité du capital plus faibles que dans les autres pays de l’OCDE.
Il faut cependant, en France et en Italie, accepter que cela signifie, dans un Monde globalisé, avec parfaite mobilité des capitaux, une perte d’investissement, de capacité de production, d’emplois dans le secteur exposé à la concurrence au profit des autres pays de l’OCDE
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