Cécilia Garcia Penalosa
Directeur de recherche au Cnrs et membre de l’École d’économie d’Aix-Marseille
Dominique Meurs
Professeure de sciences économiques à EconomiX (Université Paris Nanterre), chercheuse associée à l’Ined
Mario Piacentini
Marie Claire Villeval
Directrice de Recherche CNRS, GATE
Jean-Paul Coulange
Liaisons sociales magazine
Bien que les femmes aient largement rattrapé les hommes en termes d'éducation et d'expérience professionnelle, l'accès aux emplois les mieux rémunérés est toujours plus difficile pour elles que pour leurs homologues masculins, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. En matière d’entrepreneuriat, les écarts de genre sont importants dans le taux de création des nouvelles entreprises mais aussi dans la taille et la profitabilité de ces entreprises.
Plusieurs mécanismes concourent pour expliquer ce phénomène persistent. Du côté de la demande, les imperfections de marché comme la discrimination et les différences d’accès au capital sont en partie responsables. Du côté de l’offre, l'articulation entre vie familiale et vie professionnelle apparait toujours un frein à l'égalité professionnelle et à l’entrepreneuriat.
Récemment, de nouvelles explications ont émergé de la recherche en économie comportementale : les femmes ont une attitude au risque et une compétitivité différente de celles des hommes. Ces préférences contribuent à expliquer que les femmes s’engagent moins dans les filières éducatives sélectives, candidatent moins à des promotions et s’engagent moins dans des négociations.
Distinguer ces sources d’inégalité de genre est un défi pour la recherche économique et pour la justification des politiques de ‘discrimination positive’.
Journées de l’Economie
Fondation Innovation et Transitions
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69002 Lyon
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