Michel Aglietta
Professeur émérite d’économie (université Paris-Nanterre), conseiller scientifique au CEPII et à France Stratégie
Jean Cordier
Professeur de sciences économiques (Agrocampus Ouest)
Michel Fouquin
Conseiller au CEPII
Pierre-Noël Giraud
Professeur d'économie à Mines ParisTech et à Paris Dauphine
Roger Guesnerie
Professeur émérite au Collège de France et Président d’honneur de l'Ecole d'économie de Paris
Jacques Percebois
Directeur du Centre de recherche en économie et droit de l'énergie (CREDEN) et du Laboratoire de Science Economique de Richter (LASER).
Alain Faujas
Le Monde
Depuis 2008, la volatilité croissante des marchés de matières premières (énergie, métaux précieux, mais aussi produits agricoles) est devenue une véritable source d’inquiétudes. Ainsi, par exemple, l'indice des prix alimentaires mondiaux établi par la FAO a atteint début juin 2011 un pic de 234 points, après 238 points en février son plus haut niveau depuis 1990. Deux types d'arguments sont généralement avancées pour expliquer à la fois la forte volatilité et la brusque augmentation des prix. La première met en avant les fondamentaux économiques : l’augmentation des prix serait due aux pressions exercées par la Chine sur la demande mondiale et par plusieurs événements climatiques extrêmes en Russie ou en Australie. La seconde explication met l’accent sur le rôle des spéculateurs. Après les valeurs technologiques début 2000, l’immobilier américain jusqu’en 2006, voilà maintenant que la liquidité mondiale est investie sur les marchés des matières premières, au point qu'elles sont devenues des actifs (presque) comme les autres. La financiarisation des actifs fondés sur les matières premières est elle une source supplémentaire d'instabilité?
Journées de l’Economie
Fondation Innovation et Transitions
3, Place de la Bourse
69002 Lyon
Email : jeco@fpul-lyon.org
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