Olivier Oullier
Professeur des universités, Aix-Marseille Université
Paul Seabright
Professeur à la Toulouse School of Economics et Directeur de l'Institut d'Etudes Avancées de Toulouse (IAST)
Marie Claire Villeval
Directrice de Recherche CNRS, GATE
Pierre-Henri de Menthon
Challenges
Les incitations monétaires sont au cœur de nos décisions. Pourtant, elles ont parfois des effets contraires aux buts recherchés et les incitations non monétaires peuvent s’avérer aussi efficaces pour changer les comportements. L’économie comportementale a ainsi montré que les individus sont motivés par leurs gains mais aussi par leur image sociale et la recherche de statut et que des biais cognitifs les conduisent à prendre des décisions peu rationnelles parce qu’ils ont tendance à suivre les autres et à reproduire les statu-quo.
L’économie comportementale a ainsi encouragé le recours aux «nudges», ces coups de pouce qui visent à modifier les comportements de manière quasiment inconsciente et à faible coût. Par exemple, l’information sur la proportion de voisins qui pratiquent le tri sélectif ou utilisent les transports en commun sensibilise aux considérations environnementales. En jouant sur le mode de présentation des choix, le décideur public peut ainsi influencer les comportements. La démarche est à l’opposé du recours premier à la législation.
Cette session vous initiera à la pratique des nudges et lancera le débat sur les limites raisonnables à la manipulation des comportements par les politiques publiques. Est-ce aux politiques publiques de corriger l’irrationalité des comportements individuels ?
Journées de l’Economie
Fondation Innovation et Transitions
3, Place de la Bourse
69002 Lyon
Email : jeco@fpul-lyon.org
Partagez le site JÉCO sur vos réseaux sociaux
Poster sur Twitter Poster sur Facebook Poster sur LinkedIn