Patrick Artus
Conseiller économique de Natixis et Professeur, PSE
Philippe Askenazy
Directeur de recherche au CNRS, Centre Maurice Halbwachs
Lucas Chancel
Chercheur à l'Iddri, enseignant à Sciences Po
Cécile Duflot
Directrice générale OXFAM France
Thibault Lanxade
Président Directeur Général de Luminess
Béatrice Madeline
Le Monde
Dans le capitalisme contemporain, l’exigence de rentabilité du capital pour les actionnaires est très élevée, considérablement plus élevée que les taux d’intérêt sur les dettes.
Peut-on alors envisager une évolution favorable de l’économie et de la société sans une baisse significative de la rentabilité du capital, c’est-à-dire de la part du revenu du capital dans le PIB ? Il existe deux types d’arguments.
Des arguments de type éthique : une rentabilité élevée du capital conduit à un effet « boule de neige » du patrimoine des plus fortunés, à une ouverture constante des inégalités de patrimoine.
Des arguments liés à l’efficacité économique : les Etats font face à des besoins légitimes élevés de dépenses publiques (transition énergétique, santé, réindustrialisation, éducation, recherche) qu’il faudra financer assez normalement par une taxation accrue du revenu du capital et du capital.
La question est alors de savoir comment on aboutit à un rendement plus faible du capital : par un partage primaire des revenus plus favorable aux salariés ? Par une taxation plus forte du capital, et de quelle nature ?
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