Nocturne de la santé : La santé, une fragilité des émergents ?

«La santé, une fragilité des émergents ?»

Le 10 décembre 2015 de 18h30 à 20h30

Grand Témoin de la soirée : 
Alain Mérieux 
Président de l’Institut Mérieux

Les deux tables rondes seront animées par Marta Hurtado Gomez, correspondante Agence de Presse Espagnole (EFE) :


«Quels sont les bons investissements dans la santé pour les pays émergents ?» avec
Josselin Thuilliez (Chercheur au CNRS)
Lise Rochaix (Responsable scientifique de la chaire hospinnomics, Paris School of economics)

«Maladies infectieuses : une priorité ? » avec
Laurent Coudeville (Directeur adjoint modélisation de la valeur du vaccin, Sanofi)
Bruno Lina (Directeur de l’Unité de Recherche VIRPATH, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier en Virologie à l’Université de Lyon)
Benoît Miribel, directeur général de la Fondation Mérieux

Entre les deux tables rondes, Sonia Assil, Chercheuse à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon présentera sa thèse "Enveloped Viruses, Vectors and Innate Response"

Nombre de places limité : Inscription obligatoire

Amphithéâtre Simone Weil, Université Catholique de Lyon, 
10 place des Archives, 69002 Lyon
Tram T1 T2, arrêt Perrache - Metro ligne A, arrêt Perrache
Parking Q-park Archives entrée rue Smith 
 

La santé, une fragilité des émergents ?

Dans les pays émergents le capital humain est la richesse essentielle pour réussir leur développement ; or ce capital humain repose sur l’éducation et bien sûr la santé.

La santé facteur de richesse des pays émergents prend tout son sens quand on sait que l’espérance de vie est de 83 ans au Japon, de 73 ans au Brésil, et 68 ans aux Philippines (sources Banque Mondiale). Citons aussi les dépenses de santé par habitant qui sont de 664 dollars au Mexique à comparer avec 9055 dollars en Norvège.

Des progrès ont été réalisés avec un meilleur accès à l’eau courante, l’amélioration de la nutrition, l’utilisation de vaccins efficaces… Il demeure que les maladies infectieuses sont la cause de 22 % des décès dans les pays en développement contre 5 % dans les pays riches. Même une maladie infectieuse peu mortelle comme la dengue qui menace 40% de la population mondiale (source : OMS), entraîne un déséquilibre pour les systèmes de santé de ces pays, déjà souvent sous-dimensionnés.

Si la lutte contre les maladies infectieuses est un investissement essentiel pour les pays émergents, il reste à identifier les choix à réaliser pour améliorer le plus efficacement possible l’état de santé des populations. En particulier, comment arbitrer les investissements en fonction des coûts réels des maladies ? L’enjeu n’est pas seulement économique, la santé publique est un facteur essentiel de cohésion sociale et de confiance dans les institutions politiques.
 

 

Conférence organisée avec le soutien de Sanofi (Partenaire des Jéco) :