Les décisions collectives sont souvent précédées d’une phase d’une délibération collective durant laquelle les individus échangent des arguments en faveur ou en défaveur d’un projet. A titre d’exemples, on peut penser aux débats au sein d’une assemblée représentative avant un vote sur une loi ou projet ou au sein d’un comité de recrutement en préalable à la sélection d’un candidat. Par ailleurs, on constate la multiplication d’initiatives visant à mieux intégrer les citoyens dans le processus de délibération collective : la Convention citoyenne pour le climat en France, les assemblées citoyennes en Irlande, Islande ou Colombie-Britannique.

Dans un contexte de méfiance des citoyens envers les institutions et le personnel politique, la démocratie délibérative apparaît comme une solution miracle à la fois pour rendre les décisions publiques plus conformes aux préférences des citoyens et pour leur redonner une légitimité populaire. Cette session propose d’évaluer le rôle, les forces et les faiblesses d’une délibération collective plus large et inclusive dans le renouvellement des institutions et des pratiques démocratiques.

Quelles sont les pratiques délibératives en France, en Europe et dans le monde ? Quels enseignements peut-on tirer des expériences récentes ? Comment la délibération collective devrait-elle être organisée en vue d’une discussion et décision les plus éclairées possibles ? Comment rendre la délibération plus inclusive ?

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