Vit-on mieux en ville ou à la campagne ?

 

Président de séance

Isabelle Laudier (Responsable de l’Institut pour la Recherche, Caisse des Dépôts)

Intervenants :

Emeline Baume (1ère Vice-présidente de la Métropole de Lyon à l’Économie, emploi, commerce, numérique et commande publique)
Pierre-Henri Bono (Chef de projet au laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de SciencesPo)
Eric Chareyron (Directeur prospective, modes de vie et mobilité dans les territoires, Keolis)
Alain Trannoy (Directeur d’Etudes à l’EHESS, Aix-Marseille School of Economics)
Mathieu Perona (Directeur exécutif, Observatoire du bien-être du CEPREMAP)

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Les grandes métropoles sont régulièrement présentées comme le nouvel Eldorado économique. Elles constitueraient l’espace géographique où l’on trouverait le plus facilement un emploi, où on y serait le mieux payé, où l’accès à la culture et aux services publics y est mieux assuré, par opposition aux territoires dits « périphériques » ou isolés qui se sentiraient de plus en plus abandonnés. A l’inverse, les « campagnes » ou les territoires moins denses bénéficient d’autres aménités : les conditions environnementales y sont souvent plus favorables, les effets de congestions y sont moins importants, le coût du logement est en général moins élevé, les inégalités y sont aussi souvent moins importantes. Prendre en compte des critères de bien-être au-delà des critères économiques (tels que le stress, le sentiment de bonheur, la santé) change-t-il le constat ? La fracture territoriale entre ville et campagne est-elle réelle et générale ? On gagne mieux sa vie en ville mais cela n’est-il pas compensé par un coût de la vie plus élevé ? Est-ce le cas dans toutes les villes ? Un territoire rural connecté à une métropole est-il comparable à un territoire rural isolé ?

Date :

Mercredi 6 novembre
16:00 - 17:30

Avec le soutien :

Lieu

Salle : INSEEC - amphi 3
35 rue de Marseille

69007 Lyon

Accès

Tram
T1 arrêt Rue de l'Université


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